Le Bouddha

Télécharger Le Bouddha PDF Gratuit Véronique Crombé - Attrait pour la méditation popularité de personnalités comme le Dalaï-Lama création de nombreux monastères : incontestablement le bouddhisme séduit l'Occident. Pour autant le connaissons-nous vraiment ? Et surtout que savons-nous du Bouddha fondateur de ce vaste courant spirituel vieux de plus de 2 500 ans ?Plus qu'une simple biographie ou qu'un exposé à caractère religieux ce livre de Véronique Crombé appréhende la figure du Bouddha dans le contexte...
Les détails de Le Bouddha
Le Titre Du Livre | Le Bouddha |
Auteur | Véronique Crombé |
ISBN-10 | 2220048152 |
Date de publication | 19/09/2000 |
Livres Format | eBook PDF ePub |
Catégories | biographie |
Mots clés | Bouddha |
Évaluation des clients | 5 étoiles sur 5 de 1 Commentaires client |
Nom de fichier | le-bouddha.pdf |
Taille du fichier | 28.16 MB (la vitesse du serveur actuel est 29.63 Mbps |
Voici une biographie sobre épurée des scories des légendes et du “merveilleux” rendant un “Bouddha Çâkyamuni ” à l'authenticité dans son époque ainsi que le décrit Stephen Batchelor de nos jours (« Le Bouddhisme libéré des croyances » « Itinéraire d'un bouddhiste athée ») ceci dans le ton des documentaires de Gérard Mordillat dans « Corpus Christi » ou « L'Origine du christianisme » ou encore « Jésus et l'Islam ».Nous sommes ainsi ici dans le domaine de l'essentiel du “crédible” ! Avec une fin d'existence qui vouée à la “libération lumineuse” d'une condition humaine prise dans les jeux de l'égocentrisme et de ses frustrations ne s'en termine pas moins dans un environnement de “sombritute” quelque peu lugubre et parfois sinistre !Là aussi tout comme pour Jésus le Nazaréen ou encore Mahomet des Bani Hachem en leurs temps et sous d'autres latitudes ou encore la Lignée de Marpa et Milarépa au Tibet Véronique Crombé met fort bien en perspective la “transmission orale” du vivant de Çâkyamuni Gautama et la transition délicate de ce qu'il en a été reproduit ultérieurement par écrit.Le “Lalitavistara” par exemple cité fréquemment jusqu'à la moitié de l'ouvrage mis en forme assez tardivement source quasi exclusive du lamaïsme tibétain* est resitué dans son contexte de période correspondant aux mentalités d'une époque et d'une population géopolitique donnée. La perspective qui en est livrée par V. Crombé est précieuse pour pouvoir aborder en toute compréhension le fil conducteur du « canon tibétain »**. Elle précise p. 21 : « Chaque école possède son Canon mais seul le Canon pâli nous est parvenu dans sa totalité. »— Ce livre aborde également le “carriérisme” religieux un fléau un chancre pour la spiritualité de l'Humain et plus particulièrement monacal (dénommé souvent comme “Dharma mondain”) impliqué avec les pouvoirs politiques et économiques de “leur temps” ; voir p. 114-115 l'attitude décisive de Gautama et du “don” (dana) et les malentendus et risques auxquels cela pouvait et donne encore lieu !— V. Crombé y traite également de l'adhésion de l'être à l'enseignement et de l'appartenance formelle à une doctrine de la différence dans l'imbrication éventuelle des deux … « l'on ne saurait trop insister sur ce caractère profondément humaniste du bouddhisme » (p. 178) «Samâtha peut être pratiqué avec profit par quiconque sans considération d'appartenance religieuse » (p. 177) « Il est parfaitement possible d'être un excellent bouddhiste sans l'accomplissement d'aucune formalité particulière. » (p. 181)Nous retrouvons là les positionnements de Thich Nhat Hanh (« Bouddha et Jésus sont des Frères ») et du chrétien laïc authentique Marcel Légaut (« L'homme à la recherche de son humanité ») qui se placent hors du contexte de “gestation politico-culturel” du règne du roi Açoka de la dynastie Maurya (Bouddha p. 187) pour le premier où de l'empereur romain Constantin Ier pour le second. ***Est soulignée ainsi la différence qui peut exister entre le fait de “naître bouddhiste” ou de “naître chrétien” (ou de se “convertir” !) et de le “vivre” en son être : la « praxis » (… manière d'agir manière de vivre manière d'être ; c'est-à-dire création continue exercice quotidien recherche permanente de l'attitude et du geste justes. «Fleurs fêtes et saisons » Jean-Marie PELT p. 326) ce qui n'est pas exactement de l'ordre la “croyance”...— Pour Gautama le “Budhha” la division de la communion fraternelle de la communauté spirituelle est cause “d'effroi” ; le schisme (une des cinq fautes cardinales du bouddhisme) est redouté sans doute à juste titre dans ses effets délétères engendrant l'affaiblissement de la validité de l'engagement dans l'héritage spirituel livré donné.« Le Bouddha n'étant plus parmi nous c'est le Sangha qui constitue l'exemple vivant de l'enseignement du Bouddha car selon la formulation donnée dans le texte de l'Hommage au Sangha : « la communauté des disciples du Bienheureux a une conduite droite correcte méthodique bienséante » et constitue de ce fait “le plus grand champ de mérites pour le monde” ». (p. 180) car c'est en effet avant tout dans l'accomplissement de la « praxis » qui échoient les “bénéfices” à l'ordre de la Vie !— Gautama et le « redevenir » : … né dans un contexte culturel donné il choisi en renvoie à la question d'un “continuum de conscience” d'une “entité” “un certain silence intérieur” en guise de réponse (p.173). de fait là aussi les notions grossières vont bon train avec leur cortège de calamités torves.(voir à ces sujets : « karma vipaka » et « ahimsa » ****)En conclusion :« De quoi était faite la vie quotidienne du Bouddha et de ses moines ? Voyages lents ponctués de multiples étapes enseignements rencontres de laïcs conversions voyage à nouveau retraite imposée par la saison des pluies une anecdote pittoresque un “miracle” de temps à autre... Rien que de très classique finalement pour un chef religieux.p. 132 »---* « Il m'apparut bientôt clairement que dans le canon tibétain dont on m'avait assuré qu'il contenait absolument tous les discours que le Bouddha eût jamais prononcés il manquait la majorité des textes préservés en pâlí y compris le Satipatthana sutta le discours sur les bases de la pleine conscience dont S. N. Goenka tirait son enseignement. »p. 43« Bien que j'aie passé des années à apprendre à lire le tibétain cela ne m'a servi à rien puisque la majeure partie de ce qui est consigné dans le canon pâli n'a pas été traduit dans cette langue. »p. 135« ITINÉRAIRE D'UN BOUDDHISTE ATHÉE » Stephen BATCHELORéditions du Seuil © février 2012— le “Lalitavistara” ; « Vie et doctrine du Bouddha tibétain » - éd. Sand Paris 1996ex. de citation : Une naissance “miraculeuse” « La grossesse de Mâyâdevî durera dix mois. Chiffre qui ne doit en rien surprendre même si elle correspond à une durée idéale la norme parfaite en la matière telle que la concevaient les Indiens car il s'agit de mois lunaires plus courts. Dix mois pendant lesquels le miraculeux enfant est protégé de tout contact impur par un tabernacle cristallin car selon les termes peu flatteurs du Lalitavistara : « Comment au sortir du paradis des Tuçita le Bodhisattva cette perle de tous les êtres lui pur et à l'odeur suave pourrait-il demeurer dix mois dans ce puant réceptacle humain qu'est le sein de sa mère ? » p. 41(la femme du XXIe siècle de nos contrées appréciera !)** (Le Kangyour et le Tengyour )*** Thich Nhat Hanh dans « Bouddha et Jésus sont des Frères » (Éditions Pocket © février 2013) pages 19 20 21« L'homme à la recherche de son humanité » “Et homo factus est” – (“l'homme tel qu'il est”) Marcel Légaut – éd. Aubier-Montaigne © 1971(… sous le règne du roi Açoka de la dynastie Maurya. Monarque de grande envergure Açoka offrit au bouddhisme son patronage ouvertement professé dans le texte des édits gravés sur colonnes ou rochers répartis sur le territoire qu'il contrôlait. C'est sous son règne alors que les divisions entre sectes se poursuivent que commence véritablement l'expansion géographique du bouddhisme p. 187)**** En ce qui concerne le fameux « karma vipaka » (vipāka désigne au niveau mental la maturation de karma le “résultat d'un acte volitionnel”) :— … « il y a aussi la réalité élargie qui est cette continuité qu'est la vie la vie jusqu'à la mort qui n'est qu'une autre sorte de vie jusqu'à la renaissance. Dans ce sens les choses qui se produisent dans notre existence au lieu d'être des attaques personnelles perpétrées contre nous deviennent un flot ininterrompu de phénomènes naturels. le karma n'est pas quelque chose d'humain c'est l'une des forces qui vont et viennent dans le courant ininterrompu de l'évolution. Parfois quelque chose arrive et nous pensons : c'est un mauvais karma mais nous ne dirions pas cela du printemps de l'automne ou de l'hiver. L'hiver peut être certaines années particulièrement rude et il ne nous viendrait pas à l'idée de personnaliser cela en disant que l'hiver est méchant d'arriver. Ce ne sont que les forces de la nature. le karma c'est la même chose alors que nous en faisons quelque chose de personnel. C'est de la physique et la physique traite des forces impersonnelles de l'énergie. » (p. 209)Chacun d'entre nous a un chemin différent dans la vie il y a différents déséquilibres karmiques qu'il faut rééquilibrer. Je ne recommande donc pas aux gens de se mettre dans des situations dangereuses simplement pour pouvoir s'y confronter : la vie nous donnera ce dont nous avons besoin. Nous devons la laisser se déployer comme elle se déploiera de toute manière dans notre cas et accepter ce qui est tel que c'est. Ce n'est pas la peine de chercher des occasions de nous tester il suffit de faire avec ce que la vie nous donne et la vie nous donne beaucoup de matière à traiter. (p. 225)« OUI est alors ? » Lee Lozowick Éditions La Table Ronde © 2001(Les souvenirs inconscients sont emmagasinés dans la circulation du sang. CG JUNG « Memories Dreams reflections ».)Bhai Sahib et « ahimsa » (exclure l'idée de “nuisance” à la Vie - respecter la Vie offerte - attitude juste/équilibrée en vers la Vie) :— « Qu'est-ce que ahimsa ? » a demandé le français Philibert l'autre jour.« Le vrai ahimsa ne peut pas vraiment être pratiqué sur le plan physique ; pas complètement du moins et pas par tout le monde. Que se passe-t-il dans les régions où rien ne pousse et que les gens doivent trouver de la viande ou du poisson à manger ? Les insectes que nous écrasons sans le savoir sous nos pieds les germes que nous avalons et détruisons sont la vie aussi. Ce que nous devons pratiquer c'est l'ahimsa mental et nous devons le vivre entièrement.Ne pas tuer des êtres vivants n'est qu'une conception brute d'ahimsa car c'est bien davantage. le vrai ahimsa c'est de ne pas nuire aux sentiments des autres ni à soi-même. C'est ne pas faire de mal aux autres et ne pas faire de mal à soi-même »« Comment peut-on nuire à nos propres sentiments ou faire du mal à soi-même ? » voulut savoir le Français.« Vous nuisez à vos propres sentiments en vous créant des habitudes. Si par exemple vous aimez boire du thé et ne pouvez pas vous en procurer vous souffrez n'est-ce pas ? Alors vos sentiments sont touchés par l'habitude créée. Ne jamais jamais nuire aux sentiments de personne et ne jamais créer d'habitudes dans le vrai ahimsa voilà ce qu'il faut faire. En créant des habitudes nous nous emprisonnons nous-mêmes ; emprisonnement est limitation. Et limitation est douleur ». p. 164« L'abîme de feu » Irina Tweedie Édition L'Originel © 2002 + Lire la suite
LE BOUDDHALe dernier repasEn plusieurs étapes ponctuées de discours et d'ultimes recommandations le Bouddha parvient à Pâvâ petit bourg où il s'installe dans un bois appartenant à Cunda Kammâraputra orfèvre selon certains issu d'une famille travaillant plus globalement les métaux pour d'autres. Très classiquement Cunda ayant rendu visite au Bien-heureux le convie à prendre chez lui le repas du lendemain. Y est servi un plat sur la composition duquel de multiples hypothèses ont été avancées. Les textes pâli l'appellent Sukaramaddava* c'est-à-dire « délice de porc » mais plat de viande de porc ou plat de champignons dont les porcs sont friands la question déjà abondamment débattue risque de demeurer ouverte encore longtemps. Étonnamment le Bouddha demande à ce que ce plat ne soit servi qu'à lui et que les restes en soient enterrés car dit-il « il ne voit personne dans le monde... qui puisse consommer le sukaramaddava et le digérer graduellement si ce n'est le Tathâgatha ».L'après-midi même le mal dont le Bouddha souffrait semble s'aggraver. Une fois encore il surmonte ses douleurs avec sérénité. Soutenu par Ânanda il prend la route de Kuçinâgara. Mais en chemin fatigué il s'arrête pour prendre quelque repos et demande à boire. À sa troisième demande seulement et au grand émerveillement d'Ânanda l'eau du courant voisin troublée par le passage de 500 charrettes retrouve sa limpidité et le Bouddha peut apaiser sa soif.p. 158---* voir * Stephen BATCHELOR dans « Itinéraire d'un bouddhiste athée » (ed. Seuil © février 2012)Note 22 page 339 du chapitre 17 page 274 :— Le terme pali sùkara-madava signifie littéralement « tendre cochon » (sùkara). Dans le canon il est clair que le Bouddha n'était pas végétarien. Il rejetait la proposition de son cousin Devatta d'imposer le végétarisme comme règle pour la communauté monastique. Il ne voyait pas d'objection à ce que ses moines mangent de la viande à condition qu'il n'aient été ni « vus ni entendus ou soupçonnés » que l'animal fût tué spécialement pour eux.(mis en note par le transcripteur) + Lire la suite
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